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Accueil >> xnews >> Le sot du village - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Le sot du village
Publié par mafalda le 19-09-2015 12:36:29 ( 954 lectures ) Articles du même auteur



Se prenait pour un roi mage,
Mais le mage, qui lui était vraiment roi,
Ne le prenait pas sur ce ton là.

" Va t' en loin en ces pâturages, ou aux loups je te laisserai en otage "

Le sot qui n' avait rien compris, lui laissa en merci, son champ de pissenlits.

De trop en manger, le roi en fut tuer.

" Il faut toujours se méfier du sot du village; pouvoirs incommensurables il peut avoir...Car grain de folie peut donner piment à sa vie, mais à la votre.... que nénni!
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Auteur Commentaire en débat
Ermite
Posté le: 19-09-2015 20:53  Mis à jour: 19-09-2015 20:53
Plume d'Or
Inscrit le: 31-03-2014
De:
Contributions: 1652
 Re: Le sot du village
Soyons fous !
Et un peu sot, nul n'est parfait après tout.
Amitiés, Louis.
Istenozot
Posté le: 20-09-2015 00:05  Mis à jour: 20-09-2015 00:05
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Le sot du village
Chère Mafalda,

Les fous ne seraient-ils pas si fous? Je le crois.
Les fous ne sont pas ceux que l'on croit.
Mais peut être que je suis fou en disant cela.

Je me trouve fou à regarder ce monde de fous. Suis fou de m'en étonner ou fou parfois de laisser les choses se faire?
Alors pour me rassurer, je pense à Erasme et à son éloge de la folie. Quelle oeuvre merveilleuse. Je l'ai déjà lu deux fois avec le même plaisir.

Merci très chère Mafalda pour ton talent et le plaisir que tu nous offres dans ces fables qui sont des perles.

Je te souhaite un magnifique dimanche.

Bises et amitiés de Bourgogne.

Jacques
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.
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