Le poète assoupi
Bien plus prompt est le soir, à venir envahir Les veillées estivales d’un été qui se meurt, Le ciel est son complice en ne brillant dés lors Que par brèves éclaircies, tel un doux repentir.
Les villes ont retrouvé, des écoliers, les cris, Le balai des autos et la course effrénée D’un monde qui s’ébroue, pour se rasséréner, D’un demain incertain, d’un futur assombri.
La ronde des saisons, inexorablement, Poursuit sa folle course, sans jamais déroger, A son ordre établi, et ainsi échanger, L’été contre l’automne, l’hiver pour un printemps.
Le poète assoupi, sa plume, va reprendre Délaissée lâchement, le temps d’un doux farniente, Puisse qu’enfin sa mièvre prose s’apparente Aux joyaux de l’Orée: écrits brillants et tendres…..
Kajoleur 08/09/2015
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