À l'heure du silence
Après une longue balade, exhalée, Sur les hauteurs froissées de l'empirique val, Ivre d'espace comme en mer le narval, Caressante chaleur tombe sur la vallée ;
Les écumes blanches au ciel vont et viennent, Sur les rivages des prés émoussés de vert, Bercées de notes forestières pivert, Sous la houlette bleu de mains bohémiennes ;
C'est à cet instant qu'elle pose ses cheveux, Sur les épaules de l'azur où s'égarent, Mes yeux, biens plus loin que tous les sommets des cieux ;
Sur ces oreillers de mers azuriens renaît, L'éclat de sa beauté sur ses lin de carrare, À chaque soir, où le crépuscule se tait...
Daniel beau le poète rêveur. 03 septembre 2015 Inknotpad Google Chrome 07:12
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