Mais où donc s’en est allé Exem, notre ami La maladie, sans nul doute, l’a éloigné, En espérant qu’elle ne l’aura pas terrassé. Nous sommes attristés lorsque tu es endormi.
Par tes écrits, nous nous sentons très raffermis. Un poème, et de bonheur nous voilà baignés, Une nouvelle, et par toi, nous sommes empoignés. Nos souffrances ne sont plus de fiers ennemis.
Fais nous un signe, digne serviteur des muses Que le vol de tes mots inonde notre cœur Et fasse que l’on puisse dire avec ardeur :
Exem, reviens, je te l’ordonne, vieux farceur De ce site, tu es un bel ambassadeur. Escorte nous dans la chasse des peurs obtuses.
Jacques Hosotte
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