C'est tellement vrai, qu'il n'y a de clefs qu'on ne finisse par trouver, qu'il n'y a de clefs, fut-elle celle d'une porte dérobée, qu'on ne finisse par tourner Et Jojo a trouver sa clef, alors, il ouvre un tiroir ; c'est ce qu'il veut croire, mais c'est tout autre chose qu'il ouvre : Une porte, une porte sur l'obscurité et Jojo est attiré ; Il y met une main, puis c'est le corps, entier, qui est prêt d'y pénétrer. Il n'y a pas que les maisons qui se construisent sur des fondations Et Jojo doit retrouver dans ce qui le fonde, une réponse à ses questions; Alors, question après question comme marche après marche, cherchant la moindre lumière afin d'en être éclairé, Il descend lentement, patiemment. Il y a là , des papiers, sur le sol, parsemés Et dans ces papiers, un dessin, un seul et Jojo est intrigué : C'est comme l'orée d'une forêt, et l'on devine, dans sa profondeur, Comme caché parmi les arbres, un animal qui semble vouloir s'approcher; l'on dirait...un cerf, un cerf ! Plutôt que l'orée d'une forêt, il semblerait bien que Jojo soit à l'orée d'un rêve : Comment un cerf pourrait-il vouloir s'approcher ? Et pourquoi y-a-t-il écrit "Huck", au bas de ce dessin ?
( Suite...)
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