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Accueil >> xnews >> Le huitième péché - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Le huitième péché
Publié par mafalda le 31-08-2015 11:11:38 ( 1254 lectures ) Articles du même auteur



L' orgueil: C' est avoir du santal et des draps de soie pour son linceul, en son cercueil.

La gourmandise: S' envoyer des friandises et du clafoutis aux cerises. Ahhh! La belle devise!

La luxure: Tous au lit!!!! Pirouettes et galipettes, tous en choeur et sans coeur.

La colère: Oui! Oui! Hurlons compagnons! Que vive la révolution!

L' envie: Envions nous les uns les autres, nous sommes bons apôtres.

La paresse: Restons couchés dans l' allégresse sans tracas ni complexes.

L' avarice: Hommage à Harpagon, ne rien donner à son voisin, être un vrai radin.

Le huitième péché: L' écriture,

Si d' aventure l' écriture torture votre esprit et vos nuits, alors que ce huitième péché vous sorte de l' obscur et de l 'ennui.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Ermite
Posté le: 31-08-2015 11:19  Mis à jour: 31-08-2015 11:19
Plume d'Or
Inscrit le: 31-03-2014
De:
Contributions: 1652
 Re: Le huitième péché
D'aventures en aventures
D'écritures en écritures :
Les mots par gourmandise,
Les mots sans avarice
Les mots sans paresse
Les mots à l'envie
Les mots sans colère
Le mot désir
Les mots sans orgueil.
Le mot merci.
Belle et heureuse journée
Amitiés, Louis.
Marco
Posté le: 31-08-2015 11:43  Mis à jour: 31-08-2015 11:43
Plume d'Or
Inscrit le: 17-05-2014
De: 24
Contributions: 725
 Re: Le huitième péché
Ce huitième péché est à l'origine du Septième Art :

Voir Humphrey Bogart embrasser Lauren Bacall,
dans un clair-obscur, dissipe mon ennui !

Marco
Istenozot
Posté le: 31-08-2015 14:19  Mis à jour: 31-08-2015 14:19
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Le huitième péché
Chère Mafalda,

J'admirais déjà tes écrits mais là, tu deviens sublime. Je le dis sans volonté de flagorner, seulement avec sincérité.
Comme ce poème est un grand poème!

Ta vision de l'orgueil est d'une grande lucidité. Froidement, je dirais volontiers qu'il finit dans un trou, bien abattu par la grande faucheuse. On court après l'orgueil et il finit toujours par nous abattre.

J'aime ta devise au sujet de la gourmandise. Je te trouve très avisée. Et le clafoutis aux cerises! Je le ressens sur mon palais. La cerise est après l'abricot mon fruit préféré.

Tu touches la luxure au cœur et tu ne peux que l'inviter d'aller ailleurs, et de laisser la place au plaisir partagé avec ardeur!

Ah ça ira, ça ira! Chantons la carmagnole de la disparition de la colère et laissons la place à la controverse amicale!

J'accepterais bien volontiers de devenir le quatorzième apôtre. J'en ai très envie!

Je pars faire la sieste. Mais ce n'est pas de la paresse! Hi hi!

Je ne suis pas un avare des mots, mais tu l'as compris. J'aime jouer avec eux.
Je suis un grand pêcheur devant l'éternel.
Mais j'espère que tu m'absous!

Que j'aime tes textes!
Merci pour ce poème merveilleux.

Bises et amitiés à toi.

Jacques
mafalda
Posté le: 31-08-2015 23:44  Mis à jour: 31-08-2015 23:44
Plume d'Or
Inscrit le: 02-02-2013
De:
Contributions: 836
 Re: Le huitième péché
Je vous adresse à tous un grand sourire.
Mais aussi un grand grand merci!!!

Avec toutes mes amitiés, à bientôt,
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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