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Poèmes : Maman
Publié par Axelle le 25-08-2015 15:20:00 ( 1249 lectures ) Articles du même auteur



Maman, le premier mot qu'un enfant prononce
Elle est là, la moindre larme elle saura la rattraper
Sans connaître la question elle sait la réponse
C'est l'épaule qui jamais ne vous laissera tomber

Aussi vrai que l'enfance est nourrie de sa présence
Le temps nous fait oublier qu'elle a toujours été là
L'ingratitude fait qu'on la rejette à l'adolescence
Un chagrin, on se réfugie vers celle qui jamais ne nous quittera

L'habitude fait qu'on ne connait plus la valeur d'une mère
La valeur de celle qui, en plus de nous avoir donner la vie,
Sait nous aimer, comme personne ne saura le faire
Tandis que rebellion et jeunesse font qu'on la renie

Toujours présente, elle est une constante durable
On la pense éternel, jamais elle ne nous quittera
Ce n'est qu'en son absence qu'on ressent ce manque palpable
Soulagé par le fait qu'elle reviendra

Un jour, dans un temps qui nous semble si lointain
Mais qui ne l'est plus une fois qu'il a fait son apparition,
Elle s'envolera à jamais dans ce Monde trés loin
Les Anges la reprendront, elle aura accomplie sa mission

Les larmes n'auront aucun pouvoir face a la souffrance
Perdu notre point de repére, maman n'est plus
Sa valeur est le reflet du manque que créerera son absence
On réalise ce qu'on a, que lorsqu'on l'a perdu

La noirceur de cette réalité à pour but de faire comprendre
Qu'il faut profiter de sa mére tant qu'elle est encore là
Car un jour viendra où on aura beau l'attendre
Des heures, des jours, des années elle ne viendra pas

Elle sera parti, enfermée dans un sommeil éternel
La tristesse et la joie auront perdu leur compagnie
Il faudra se relever et rire de plus belle
Car la mort ne doit pas être une barriére à la vie

Lui montrer l'amour qu'on lui porte avant qu'elle ne s'éteigne
Une fois partie, cette chance nous abandonnera
De lui montrer, lui prouver qu'on l'aime
Et pour tout ce qu'elle nous a donné on la remerciera

Merci, un mot simple qu'on pense sans utilité
Qu'on pense ne pas avoir besoin de dire car évident
Anodain et banal car brillant de simplicité
C'est tout ce qu'une mére réclame à son enfant.








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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
mafalda
Posté le: 28-08-2015 11:02  Mis à jour: 28-08-2015 11:02
Plume d'Or
Inscrit le: 02-02-2013
De:
Contributions: 836
 Re: Maman
Un texte très poignant qui m'a beaucoup ému. Un moment d'émotions intenses.
Merci, à bientôt de te lire,
Istenozot
Posté le: 28-08-2015 21:31  Mis à jour: 28-08-2015 21:31
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Maman
Axelle,

Je partage les mots de Mafalda.

Que puis-je écrire sans vouloir la plagier?

Votre poème est poignant et émouvant.
Il est aussi d'une très grande lucidité.
Et il est bien écrit.

Cela fait 15 ans que j'ai perdu ma chère maman. Votre poème me renvoie à tant de pensées, de convictions que je voulais m'imposer mais dont je n'ai pas toujours, voire pas du tout, assurer la réalisation.
Vous dites des choses justes et vraies et vous le dites avec une lucidité saisissante. Son caractère poignant et émouvant vient de là, en ce qui me concerne.

Simplement merci pour ces quelques minutes qui m'ont fait voyager dans des souvenirs heureux mais aussi malheureux.

Au plaisir de vous lire encore et toujours.

Jacques
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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