Maman, le premier mot qu'un enfant prononce Elle est là , la moindre larme elle saura la rattraper Sans connaître la question elle sait la réponse C'est l'épaule qui jamais ne vous laissera tomber
Aussi vrai que l'enfance est nourrie de sa présence Le temps nous fait oublier qu'elle a toujours été là L'ingratitude fait qu'on la rejette à l'adolescence Un chagrin, on se réfugie vers celle qui jamais ne nous quittera
L'habitude fait qu'on ne connait plus la valeur d'une mère La valeur de celle qui, en plus de nous avoir donner la vie, Sait nous aimer, comme personne ne saura le faire Tandis que rebellion et jeunesse font qu'on la renie
Toujours présente, elle est une constante durable On la pense éternel, jamais elle ne nous quittera Ce n'est qu'en son absence qu'on ressent ce manque palpable Soulagé par le fait qu'elle reviendra
Un jour, dans un temps qui nous semble si lointain Mais qui ne l'est plus une fois qu'il a fait son apparition, Elle s'envolera à jamais dans ce Monde trés loin Les Anges la reprendront, elle aura accomplie sa mission
Les larmes n'auront aucun pouvoir face a la souffrance Perdu notre point de repére, maman n'est plus Sa valeur est le reflet du manque que créerera son absence On réalise ce qu'on a, que lorsqu'on l'a perdu
La noirceur de cette réalité à pour but de faire comprendre Qu'il faut profiter de sa mére tant qu'elle est encore là Car un jour viendra où on aura beau l'attendre Des heures, des jours, des années elle ne viendra pas
Elle sera parti, enfermée dans un sommeil éternel La tristesse et la joie auront perdu leur compagnie Il faudra se relever et rire de plus belle Car la mort ne doit pas être une barriére à la vie
Lui montrer l'amour qu'on lui porte avant qu'elle ne s'éteigne Une fois partie, cette chance nous abandonnera De lui montrer, lui prouver qu'on l'aime Et pour tout ce qu'elle nous a donné on la remerciera
Merci, un mot simple qu'on pense sans utilité Qu'on pense ne pas avoir besoin de dire car évident Anodain et banal car brillant de simplicité C'est tout ce qu'une mére réclame à son enfant.
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