Les formes inconnues des monstres de la nuit, Plongent l'obscurité dans le gouffre qui luit, Résonnant en silence, en noire interférence, Avec les doux soupirs d'invisibles présences.
Les feuilles immolées par les sèves stériles, Demandent de leurs yeux, aux zéphyrs fainéants, De les oindre du souffle, aux parfums de leurs îles, Qui se laissent bercer sur le bel océan.
Noirceur délicieuse, en féconde lumière, Éclaire l'œil qui meurt, gisant dans la poussière, Et baigne-le d'effroi, dans le froid de l'hiver.
Narcisse dort ce soir, à l'endroit de l'envers Car il vit sa beauté, et vit qu'elle était laide. Personne n'est venu, accourir à son aide !
|