Un homme mature que la vie a brisé Dans toutes ses actions était désabusé. Jour après jour, son coeur était plein d’amertume, Plus rien ne lui plaisait, pas mêmes ses coutumes. Il rêvait de quitter notre monde agité Pour s’affranchir de toutes les adversités. Seuls ses proches le distrayaient de ce méfait Mais le temps n’allait- !l pas exaucé son souhait ?
Mais un jour, au bord d’un lac, il vit une fée, Les pieds nus, attristée et tout ébouriffée. Mais pourquoi donc es-tu là plus triste que moi ? Tu sembles, lui dit-il, soumise à bien des émois ! Dans ce monde, plus personne ne croit en moi. Vous ne croyez plus au pouvoir de ma magie Qui peut vous éloigner de toutes les algies ! Que puis-je faire pour toi pour te sortir de là , Et te permettre de sortir de tels embarras ? Raconte à tes enfants l’histoire de ma vie Et n’omets vraiment pas toute sa féérie. L’homme narra donc de belles épopées magiques A ses enfants, surpris par tant de fantastique. Ils étaient ébaubis par la fée sous un saule Qui les regardait tant par dessus leurs épaules, Et, sans un souffle, s’approchait d’eux en silence, Pour tisser à leurs côtés une connivence. Comme cette fée libre de haine et d’envie, Soulageait les tensions des enfants à l’envi. Toutes les forêts et les étangs traversés Eveillaient chez les enfants la curiosité. Et l’homme, son âme d’enfant, a retrouvé.
Il revint au bord du lac où vivait la fée Et la retrouva joviale et amusée. Pourquoi donc ce sourire, lui dit-il courroucé. Qu’ai-je donc fait pour tant égayer ton humeur ? J’ai cru comprendre que tu as embelli Et créer d’autres événements à ma vie. Je les ai trouvés réellement positifs, Au point de penser qu’ils étaient bien effectifs. Et tu as pris du plaisir à agir ainsi. Et crois tu maintenant que tu as réussi ? L’homme reconnut que dans les moments de magie Son amertume s’était même assagie.
Ami(e)s lecteurs, que dans ton cœur les contes s’épanchent Et fassent fleurir, de l’estime de toi, les roses blanches ! La fée bienfaisante aura ainsi moins de travail sur la planche !
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