Pour céléber mon retour de vacances, un poème qui je l'espère, vous déprimera comme il le fît pour moi. Je suis tellement heureux mes amis d'être de retour parmi vous.
Il m’arrive parfois, au passage des ans, De la voir devant moi, lorsque j’étais enfant. Je l’aimais avec foi, et de toute mon âme, Je l’aimais autrefois, comme on aime une femme.
Elle habitait la mer, les vagues et le vent, Et près d’elle, vivant, je l’admirais souvent, Au soleil et aux nues, au travers de ses rires, Courir, indifférente à mon jeune martyre.
Je l’aimais, je l’ai dit, et je l’aime toujours, Avec la même force, et de ce même amour, Celui du désespoir qui me bombait le torse.
Je suis faible aujourd’hui, mais ne suis pas sans force, Je peux encor pour elle, écarteler les cieux !... « Allez ! Va donc, idiot ! Va t’essuyer les yeux ! »
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