Accueille les dolmens plantés là , en la nature, Sournoise, grivoise, elle surprend le pèlerin perdu en ses chemins sinueux, Gnomes et gobelins y pansent leurs blessures, Le ruisseau chuchote et grelotte, tortueux, des propos en errance, Frissonnent fleurs et plantes, en latence.
Sous le ciel étoilé s' adonnent les fées à sacrilèges et autres sortilèges, En attendant la neige que l' été a désagrégé. Fuient lentement les constellations à l' entente de leurs incantations.
C' est un écrin de verdure pour personnes en mal d' aventure. Mais lorsque la magie intervient, elle éloigne malandrin.
Il est un écrin de verdure; pas si sûr... Où les fées volettent, et s' emparent des esprits impurs...
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