J'ai peur de réveiller ma douleur qui s'enfuit dans les ténèbres de mon âme J'ai peur de faire face à l'obscurité de mon esprit Je saigne d'amour et de nostalgie pour une fillette à qui on a volé sa poupée Et qui est là entrain de la chercher encore et encore Je suis perdue sur le chemin de la vie comme j'étais et comme je le serai pour toujours Je fuis mon âme pour embrasser la liberté Ne me voyez pas comme il vous semble de me voir, je clame pas la philosophie de la mort Mais j'ai un cœur brûlant d'amour, un cœur qui refuse d'avoir des couleurs terrestres Je vis et je vivrai tant que ma plume se réveille tôt pour dessiner sur les feuilles des mots qui prient pour la vie
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