Hello Exem ! Comme convenu, voici ma version du conte !
Amitié,
Le jour de flûte de la ville d'Hamelin
En l’an douze cent dans la ville d’Hamelin Régnait en maitre une horde de vils rats Colportant par les ruelles peste et cholera Donnant la mort telle une armée de Gobelins
Les grands notables de la ville d’Hamelin Promirent mille et un trésors, oui, ils promirent Mille écus d’or frappés du sceau du Saint Empire A qui les sauverait du sortilège du Malin
Venu de nulle part jusqu’à la ville d’Hamelin Un jeune joueur de flûte, adroit ménestrel Proposa son service aux meistres de citadelle Pour chasser la vermine au plus vite au plus loin
Le haut concile des grands bourgeois d’Hamelin Toisèrent de haut le jeune joueur de flûte « Voyez qui bat le mal par le cistre ou par le luth A croire que la musique adoucit le Vilain ! »
« Bien qu’il aille donc ! dirent les gens d’Hamelin Affronter des rats les morsures de toutes parts Qu’on lui donne tout l’or celé dans nos remparts A promettre à un fou, on ne s’engage presqu’à rien »
A date de la saint Guy, dans la nuit d’Hamelin En une étrange danse au son d’une flûte de Pan Allait le musicien et sa cohorte de rampants : Un million de rats morts au rythme sibyllin
Il revint le jour même, dans le jour d’Hamelin : Le jeune flutiste réclama ce qu’il est dû « Donnez-moi ce trésor pour faveur rendue J’ai sauvé de la mort la veuve et l’orphelin »
Ingrates petites gens de la ville d’Hamelin ! Qui chassèrent le héros à coup de cailloux ! Pour garder leurs richesses l’œil torve, jaloux Salivant d’avarice et de vices malsains
A la saint Guy suivante, dans les rues d’Hamelin Une mélopée lente colportée par le vent De leur couche sage, fit lever les enfants Lentement les noya au Danube cristallin
Ainsi fut la vengeance du sauveur d’Hamelin : A promettre à un fou, on ne s’engage presqu’à rien Et les paroles en l’air sont un vent aérien Qui revient en figure, aigre accord à grelin
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