| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Accueil >> xnews >> L’astéroïde monétaire - Poèmes - Textes
Poèmes : L’astéroïde monétaire
Publié par antares le 18-06-2012 09:20:00 ( 1693 lectures ) Articles du même auteur



L’astéroïde monétaire

Sur les planètes où
Le silence demeure roi
Il y a cette musique qui résonne
Venue au loin, de cette planète terre

Cliquetis, fait le bruit
Les pièces roulent, satellites
En orbite
Anneaux de la terre, sa mélodie.

Les rochers blancs de l’arctique s’effritent
Mais le cliquetis ricane
Que personne ne vienne lui chercher chicane
Il médite le pile et la face de l’avenir

Il se dit toujours qu’une fois les eaux à la hauteur du ciel
Il sera l’arche des rescapés, des insensés
Le cliquetis sourit, car bientôt il fera se lever le soleil
Il sera le seul continent, la dernière merveille

Que Mars ou Jupiter éructent, il cliquetera
Les foudres du ciel ne sont que gestes malhabiles de vieillard
Le cliquetis sera leur bruit tôt ou tard
Les autres bruits rebelles ont un horizon, le trépas.

L’âme dans tout ça, une affaire de canaille
De gamin, l’esprit c’est le bruit, cliquetis…
Il n’y a que son hymne qui vaille
Galaxie cliquetis.

J.G

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 18-06-2012 13:13  Mis à jour: 18-06-2012 13:13
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
 Re: L’astéroïde monétaire
Excellent,
Galaxie-cliquetis, outre les allitérations qui cliquent et chantent le discours est fort.
Oui, les humains sont les animaux les plus sots qui soit, ils scient la branche sur laquelle ils sont assis , tout ça pour un intérêt immédiat, en fait courte vue = courte existence.
Pobre cucha mama, qui nous nourrit, nous porte, nous fait naître, et que l'on piétine, détruit, maltraite, et que l'on oubli, avec un genoux en terre, ou le cul en l'air à supplier un père hypothétique et silencieux.
Sur le cliquetis :
http://www.loree-des-reves.com/module ... php?topic_id=154&forum=12
Yves Paccalet dit : "l'humanité disparaîtra bon débarras" :
http://dai.ly/dRp8dN.
Après la planète des singes, voici la planète des dingues
Merci pour le partage
emma
Posté le: 18-06-2012 21:59  Mis à jour: 18-06-2012 21:59
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: L’astéroïde monétaire
C'est drôle, j'ai eu beaucoup de mal avec le rythme. La rime apparait et disparait.
Mon ressenti n'est pas du tout le même que Loriane.
J'ai trouvé que le message que tu voulais délivrer l'emportait sur la forme du poème.

Mais le fond du texte, les métaphores, les rappels de sonorité, font de ce texte un OVNI poétique tout à fait intéressant !

Bonne continuation !
Terra
Posté le: 18-06-2012 23:24  Mis à jour: 18-06-2012 23:24
Plume d'Or
Inscrit le: 19-02-2012
De: Snake eye
Contributions: 371
 Re: L’astéroïde monétaire
Tu m'as déjà conquis juste avec le titre, j'adore :)
antares
Posté le: 19-06-2012 16:50  Mis à jour: 19-06-2012 16:50
Plume d'Or
Inscrit le: 16-04-2012
De: Aix en provence
Contributions: 15
 Re: L’astéroïde monétaire
Impressions différentes et variées. Tant mieux et merci pour vos témoignages.

A
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
65 Personne(s) en ligne (11 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 65

Plus ...