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Poèmes confirmés : La marée
Publié par Ermite le 15-07-2015 09:11:08 ( 801 lectures ) Articles du même auteur



Tu as vu l'océan prendre le large
Tu as vu un océan de jade
Qui, dans tes mains, n'était que du sable.

Tu as vu, dans le sable, des traces
Tu as vu, comme des cristaux de glace
Laissés par les marées de la mémoire

Et marchant comme on marche sur du sable
Tu avances et s'efface les traces de tes pas
Tu avances jusqu'aux prochaines vagues océanes.

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Auteur Commentaire en débat
Istenozot
Posté le: 15-07-2015 11:14  Mis à jour: 15-07-2015 11:14
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: La marée
Bonjour mon très cher frère,

Ah l'ermite nous revient depuis sa caverne,
Alors que ses poèmes étaient en berne.
Il nous livre la fraîcheur océane
aux sonorités des Lettres Persanes.

Nous revient le temps d'une lecture quotidienne de notre Ermite!

Quel retour du large.
C'est à mon tour, à la fin de semaine, de prendre le large.
Mais je crois que de l'Orée je ne prendrai pas trop le large.

Bises fraternels.
Très fraternellement.

Jacques
EXEM
Posté le: 15-07-2015 22:58  Mis à jour: 15-07-2015 22:58
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
 Re: La marée
Comme la marée, l'Ermite nous revient !
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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