Il était depuis l’éternité que se fut temps Qu’une lionne et sa servante qu’était hyène Vivaient de pair, de leur si bon tempérament Dans une vie débarrassée de toute gêne
Fière Dame lionne chassait pour son vivre Notre hyène se nourrissait humble des restes Elles se mouvaient dans la féconde contrée ivre Des Proies léguées afin qu’elles ne se détestent
L’hyène de bonté sauvait Dame lionne de la pourriture Pour que celle-ci n’eut à penser d’aucun soin oublié D’us propreté se laissait rogner tous déchets Dans un parfait d’entraide hélant bon futur
Un jour Dame lionne dit à sa servante hyène - Je ne veux plus en ce lieu de ta présence - Assez piller le parterre de mon hygiène - j’y perds l’air, confié à ton insolence
L’hyène choquée eut à lui dire et répondit : - Depuis la nuit de tous ces temps que fut temps - je nettoie ton vil, tes rapines pour ma survie -Ravie sois-tu que je t’évite tous les tourments
-Je t’épargne troublée ces grands dangers putrides - Ceux qui posent sur ton toi le virus mortel - Je peux aller vers l’ailleurs d‘autres interstices - pour que soit sain le juste d’un esprit cruel
- Ne sois celle de l’intolérance dévoilée - Ton grand regret pourrait ne plus avoir d’effet - quand ton malheur se veut intrépide pourrir Ma vie saine qui logeait en ton bon reflet
Dame lionne ourdit, entreprit la rupture Pauvre hyène à ce rejet irréfléchi Griffa rêche sa volonté de ne plus avoir futur En tortura de désolations sa pure âme ahurie
L’hyène fixée s’en fut sage en d’autres parcelles Dame Lionne endossa son intolérance Au piège dut seule ménager, mais le put-elle A rendre propre son espace d’indifférence
Dame lionne tracassée chercha hyène : -Seule puis-je ! Je subis un si grand malheur L’hyène dit : -Moi partie tu n’as subi déshonneur -Rien ne m’est besoin, ni même gage de ta peine
-Que donc dédain puisse servir ta volonté -Quand ton désir de me laisser fut ma famine -Est-il si doux ! De te voir m’offrir ta vermine -En ce jour quand mal n’est acquis à tout être rusé
Evitez-vous, l’infamie qui vous blessera Vous pourriez, d’un quiproquo subir ce sort Un outragé au destin clair toujours se sauvera Alors sachez ne pas vous obliger au mors Du relent rance du remord ☼₣€
|