Mes sangs tournent en vain, mais, de veines en veines, Veulent tant exprimer ma douleur et ma peine, Qu'ils inondent mon cœur, dans leurs élancements, Ne lui permettant pas de battre librement.
Je voudrais, de ma plume, enterrer ma douleur, En la couvrant de mots, tout recouverts de pleurs. Mais, je n'ai plus la force, et n'ai plus le courage De remplir de mes maux, une dernière page.
Alors, désespéré, de mon ongle acéré, Je déchire ma chair, et mon sang, ulcéré, Coule en un flot sauvage et en lignes fécondes,
Pour exprimer ma mort et ma haine profonde, Sur cet écrit de peau, le dernier testament, Et le dernier soupir d'un malheureux amant.
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