J'aime quand c'est l'été, et que tombe le soir, Venir jusqu'à tes pieds afin de m'y asseoir, Respirer quand tout dort, entouré de tes voiles, Les sombres rayons d'or de tes yeux en étoiles.
Et la lune, jalouse, en croissant, en émoi, Envie tes attraits éblouissants, et moi, Ivre de tes beautés, et titubant en elles, Je ne sais plus comment, ainsi choisir laquelle.
Oui, lorsque c'est l'été, c'est ainsi que mes soirs, Les passer à tes pieds, ne peut guère messeoir. On dit qu’au Paradis, tous les jours sont Dimanche !
Mais dans le mien, pardi ! Toutes les nuits sont blanches, Et sont faites de toi, qui jamais ne revint ; De toi, de toi, de toi! Que je pleure en mon vin…
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