Poème publié le30 11 2013, que je publie à nouveau, pour le retour annoncé de Renaud !!
T’étais tranquille, t’étais peinard, Mais un beau jour sans crier gare Fourbu, de l’air t’as pris la file Et tes refrains sont en exil
Toi pour chanter le vrai Paname Son béton et son macadam Faisait rimer la tour Eiffel Avec l’amour dans les ruelles
Tes paradis artificiels Sont devenus ton arc en ciel Mais tu le dis dans tes refrains Tous ces artifices sont vains
Quand tu chantais ‘’Boucan d’enfer’’ C’était pour tous les prolétaires Un cri de la part de tous ceux Pour qui le bienfait est vœu pieux
On sait le bonheur, disais-tu Au bruit qu’il fait quand il s’est tu A chanter la misère du monde Verlaine, Brassens, René Fallet, Que tu croyais voir au bistrot Quand t’abusais du Ricardo
C’est lors de ces soirs de déprime Avec ces princes de la rime Dont leurs présences font défaut Que tu vidais les verres de trop
Depuis le jour de tes silences Le monde est toujours en souffrance Reviens, tu étais le dernier A en parler, sans pleurnicher
Pourquoi est tu parti Renard Après avoir, soir de cafard Mis tes paroles, et tes chansons Renaud au fond de tes prisons.
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