Espérance fil de ma très fragile vie Relais de la grandeur de mon cœur Rempli de tous mes bienveillants acquis Ces multiples remparts de mon bonheur
Tisse loin de mes tendres contrées De grands paysages clairs d’avenir Que je déposerai sur la saine saignée De celui, ce bienfait prêt à me quérir
Puise là bas dans tes sources béantes La richesse de nos chimériques pensées Construit pugnace la subtile rivière liante De nos passions à ce jour inexplorées
Porte-nous au bûcher du grand amour Comble-nous de ces éternelles lueurs Qui ravagent les corps, caresses de velours Sur le tapis fleuri de tes grisantes saveurs
Bénis de ta puissance nos jeunes lamentations De devoir te quitter serein au dernier soir Quand notre union sera joie de notre désunion Sur la grève d’une volonté laissant action s’asseoir
Merci espérance, cité logeant mon bon guide Là où se font, se défont toutes les pauvres illusions Sur ces grands chemins à la trace intrépide D’avoir été pertinent, en ma patiente raison
J’ai su attendre à tes cotés dans la délicatesse Où tu devenais ce gracieux souvenir conté Ces grands moments passionnés de liesse Pour te redire que je ne cesserai de t’apprécier. ☼ƑƇ
|