| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> xnews >> Le conteur et la machine délaissée - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Le conteur et la machine délaissée
Publié par mafalda le 15-06-2015 12:34:07 ( 874 lectures ) Articles du même auteur



" Manie-moi" dit la machine,de son joli minois sans teint, à la main de l' écrivain.

" J' ai la main leste et légère, je n' ai point besoin qu' elle s' affaire sous ton contrôle et ton drôle d'air "

" Je ne suis que chouette machine, sans cheveux et sans tête, mais je sais m' enclencher à ta voix ou à ta main: il suffit que tu t' approches... "

" Aujourd' hui je me suis endimanché, sans reproches, car je m' en vais t' envoyer un bon coup de pioche "

( Et voilà que la machine vole en éclats )
L' écrivain lui adresse la parole pour la dernière fois:

" Je mâche mes mots et me mouche bien de ton sort, je ne sais écrire que contes pour enfants enchantés, et non pour machine amochée "


Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
29 Personne(s) en ligne (6 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 29

Plus ...