Il faut te consoler, cher Iste, en songeant qu'au moins le français a le droit de se plaindre. Le droit de parler. Le droit de penser.

Débarquer ou être débarqué ?

Le changement ou être changé ?

Plaindre ou être plaint ?

S'interroger ou être interrogé ?

Voilà un auteur énervé.

Cher Exem,

Je me console en écrivant.
Se plaindre de tout est à à mon sens un peu éxagéré,
Se plaindre de beaucoup, avec justesse, est toujours à mon sens merveilleux.
Le tout est dans la mesure!
Je t'avouerais volontiers mon ami que les plaintes démesurées et déraisonnables m'électrisent un peu. Ce n'est que passager!

Bises et amitiés de Bourgogne.

Jacques

A-encre,

Ma réaction d'énervement fait suite à une semaine compliquée au cours de laquelle, comme gestionnaire de risques en établissements de santé, j'ai été confronté à des personnes qui se plaignent en permanence et qui refusent le changement utile et nécessaire dans l'intérêt des patients.
Ayant un sens éthique très aiguisé, cela me choque.
Ceci expliquant cela, certainement ce poème que je regretterais presque. Mais il écrit et il a donné lieu à des réactions.
Alors autant qu'il reste!
Je préfère m'en aller à Tolède, dans mon prochain poème. J'y serais mieux.

Amitiés de Bourgogne.

Jacques

Ne regrette surtout pas d'avoir déposé ce poème.
En plus, je découvre des mots (ébaubi, éparque ). Tu enrichis mon vocabulaire ! Alors, continue...
Il y a trop de vérités dans ce que tu dis, pour les taire.
Merci donc et passe une belle et heureuse journée.
Louis.

Je trouve ce poème bien tourné sur la forme et bien senti sur le fond.
Du coup, mon cher Jacques, je ne peux qu'applaudir des deux mains.
Merci,
Donald

Cher Istenozot
non seulement c'est bien dit mais également cela tient d'une réalité qui n'est malheureusement pas "l'apanage" de la France!

Citation :Vocii une attitude naturelle et saine dans une tempête et comment distinguer :
Citation :

On ne peut généraliser cette lourdeur à la France entière.
La France est une nation qui s'est construite en 2000 ans et qui a su s'établir dans un juste milieu entre le dangereux libéralisme et le destructeur communisme.
La France a toujours su s'ouvrir à l'immigration avec beaucoup de générosité, mais elle s'oppose avec raison à l'invasion induite par la mondialisation qui ne favorisera que la haute finance, le grand commerce international et le consumérisme forcé qui détruit tout.
Les français sont des résistants censés, des clairvoyants.
Les français sont malheureux ils se sentent floués et voient leur identité, leur culture, leur essence même se diluer de force et les français n'ont jamais aimés que l'on les force.
Le changement pour le changement n'est pas un progrès mais est une escroquerie.
Et trop de changements entraîne inévitablement un raidissement car dans ce cas le moindre bouleversemnt est vécu comme une agression, pour beaucoup il ne s'agit plus de transformation mais de de tremblement de terre.


Mon avis sur ce problème :
http://www.loree-des-reves.com/module ... /article.php?storyid=1492 Les français sont clairvoyants et

Chère Loriane,

Tu auras sans doute remarqué que j'ai écrit "tant de Français" mais pas tous les Français.
Je ne mets pas tous les Français dans le même panier. Cela manquerait de clairvoyance et de lucidité.
Il existe bien des transformations fécondes, comme, par exemple, l'informatisation du dossier patient en établissement de santé. Vois-tu Loriane, un dossier papier est une cause de drames en santé et même de décès. Je peux te l'assurer. Je gère à ce sujet des situations dramatiques. Voir s'opposer des médecins, des soignants à l'informatisation, à ce changement éthique et utile pour les patients me peine vraiment. Il est innaceptable à mes yeux. Et je combats cette résistance au changement. En revanche je combats certains changements, comme l'urbansiation de quelques unes de nos campagnes.
Tu as raison, il ne s'agit de changer pour changer mais de changer avec intelligence dans l'intérêt des femmes et des hommes mais aussi de la collectivité.

Amitiés de Bourgogne.

Jacques