Les envahisseurs (A une amie)
Quand confidentiels, ils entrèrent en catimini Personne n'en fut alerté. En silence, en course lente, enténébrés d'obscurité Blottis, ils firent leur route en souterrain assombri Subrepticement, dans la noirceur dans la tiédeur Les clandestins envahir la bienveillante douceur En secret le doux havre obscur fut dérobé, envahi Par un bataillon de vifs bandits masqués L'escadron en colonne fit passer la pilule Ses voraces coriaces vainqueur de l'ovule Planqués, dans le secret du charbonné complice Avaient franchi l'enceinte sans lice Et s'avançaient sans carton d'invitation Ecornifleurs voleurs de logis ils firent nidation Rusée comme Madoff, la cohorte de pieds Nickelés Creusa son trou dans l'ombreux in-éclairé Mais les malfrats pas si rusés, pas bien malins Restèrent agglutinés comme des madrins C'est alors que le sot subterfuge fut révélé Les pique-assiettes furent alors, sans pitié, balayés La troupe de filous démasquée, connue les avanies Réservées aux malvenus, aux machicots bandits Et, elle fut sans délai, plif, plaf, plouf ... promptement Noyée dans un spontané flot de sang. Mais les naufragés ne prétendront à aucune ristorne Car leur hôte victime n'est pas une malitorne Qui laisse sans combattre envahir sa bedaine Sachez que le danger fut très grand, Puisque les furtifs clandestins, fait stupéfiant ! Le croyez-vous ? Étaient venus occupants ... en quinzaine ! Que ces indélicats sachent que point trop n'en faut Envahisseurs de tous poils votre défaite en rien nous chaut Car forcer la porte est excès et, excès en tout est défaut.
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