Réponse au défi d'Exem :
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Marianne se laisse tomber mollement dans le canapé rouge. Sa respiration est rapide et elle ferme les yeux quelques instants. Moi, je suis encore tout excité, presque encore dans le feu de l’action. Je veux savoir, j’ai besoin d’avoir son avis, de récolter ses impressions. Lorsque son regard s’allume à nouveau, je l’interpelle :
– Alors, qu’est-ce que t’en penses ? – Ça va. – Tu as vu comme j’ai été délicat ? – Tu commences à trouver le truc. – J’ai géré tout depuis la mise en place jusqu’au final. J’ai fait des progrès, avoue ! – Oui, un peu. Tu vois qu’il faut t’exercer. C’est comme un forgeron. – Je ne vois pas le lien… – Mais si, « c’est en forgeant que l’on devient forgeron ». – Ah oui ! Et là , tu crois que je suis capable de forger une épée, de poser des fers à un cheval si on continue la comparaison ? – Pas encore. Disons que tu pourrais fabriquer des clous. – C’est tout ! Il faut alors que je continue. Battons le fer tant qu’il est chaud ! – Non ! Je suis fatiguée. – Oh, mais j’ai encore envie. Allez, ma choupette en sucre. Viens avec moi… – Non. – Mais je ferai tout ! – Non, je vais devenir énorme. Tu te souviens de ma dernière grossesse ? J’étais une vraie vache. – Mais je t’aime avec des rondeurs. S’il-te-plaît… – Tu n’as pas besoin de moi. Fais-le tout seul. – Non, ce n’est pas la même chose. C’est mieux à deux… plaisir partagé. – Je ne parviendrai pas à te faire changer d’avis. – En effet, tu me connais bien. Je suis aussi teigneux qu’un morpion. – Aussi têtu qu’une mule ! – Mes mains ont besoin d’activité. – Y’a pas qu’elles je crois. – Hé oui ! Je ne peux rien te cacher. On y va ? – Toi quand tu as décidé de cuisiner, on ne peut pas t’arrêter ! Aux fourneaux !
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