Quand fraîchement vient le crépuscule
Alors je deviens funambule,
Je ferme les yeux et respire,
Prête, pour le meilleure et le pire.

Cette douce lueur opaline,
Reflétée dans cette eau cristalline,
Au clair de la lune, en transe,
J'observe cette mystérieuse danse.

Voltigent les acrobates ombres,
Dans leur souffle sombre,
Elle m'emportent dans leur tourbillon;
N'est ce que mon imagination?

Et quand vient le crépuscule,
Que l'esprit nocturne hurle
Enfin je deviens reine,
De ce royaume de peine.


Plouf