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Poèmes confirmés : Voyages
Publié par EXEM le 19-05-2015 19:58:47 ( 974 lectures ) Articles du même auteur



Devant celle qui me regardait sans sourire,
Je me tus, ne pouvant exprimer mon émoi,
Car Tristesse, elle était en ce lieu sombre ; et moi,
Dans le silence, étais, Volonté de séduire.

L'espoir céda la place à mon doute croissant.
Si je restais de sel, qui chanterait pour elle ?
Elle dont les sanglots étaient de l'hirondelle,
Et l'appel amoureux, du Corbeau croassant.

Mes yeux furent premiers à fondre dans les larmes,
Et mon cœur à noyer ses ailes dans le sang
Qui coulait d'un regard, en flots incandescents,
Avant qu'elle salât de mes malheurs ses charmes.

Si le hasard faisait, qu'un jour vous me voyiez,
Sachez donc que de moi, il ne reste qu'un pied.

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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