Merci pour ce poème , avec une forme qu tu utilises si bien.
Sujet difficile sur lequel je reviendrai.
" Si l'amour cesse
Il reste les caresses ..."
Pourquoi devrait-il cesser cet amour ?
"Un bouquet de blé
Tout en mon coeur rassemblé
Me laisse tourmenté !" Pourquoi ?
"L'amour aurore " : Joli .
Amour bouture : l'amour renaît ; il ne cesse donc pas vraiment !
Le poète ne cessera de parler de l'amour.
Bises. Louis.

Mon cher frère,

L'amour cesse ou l'on croit qu'il cesse, mais il peut rester les caresses. Et parfois les caresses peuvent être sans que l'amour paraisse. Alors il reste les caresses. Difficle de dire tout cela dans un haïku.
Un bouquet de blé, symbole d'une récolte d'amour effectué, insuffisemment, peut être, peut tourmenter. Cela peut être une étape de l'abaissement de l'amour.
L'amour, mon frère, peut connaître des hauts et des bas, mais tant qu'il y a une bouture, l'espérance de l'amour éternel demeure. C'est ce que j'ai voulu dire.
Et de nombreux exemples de couples me donnent raison, sans vanité. Finalement, j'y reviendrai sous une autre forme poétique.

Merci de ton commentaire éclairant.

Très fratenellement.

Jacques

Haiku. Un art très difficile qui offre maintes possibilités poétiques. Une forme qui m'est aussi étrangère que sa langue originale. Grace à toi, mon cher Iste! J'aime. Comme aurait dit mon père : "C'est la fin des haikus."

Encore un magnifique Haïku comme j'adore que tu les fasses! (Cette phrase ne veut pas dire grand chose...)
Tu maîtrises vraiment bien , tes mots sont doux, c'est sublime, époustouflant!

Merci beaucoup !

Merci Exem,
Merci Plouf.

J'aime écrire des haïkus. Je les écris dans une ambiance totalement différente d'un poème plus français.
C'est étrange, les mots y viennent plus aisément alors qu'avec un autre poème ils accouchent plus difficilement.
Vous pourriez vous dire mais pourquoi donc Iste n'écrit pas que des haïkus, parce que j'ai besoin d'en écrire d'autres, un besoin irrépressible. Une violence douce monte en moi, me pénètre et me saisit. Voilà tout!

Au plaisir de vous lire l'un et l'autre.

Amitiés de Bourgogne.

Jacques