L'orée de son aisselle, en fuite de satin, Et sa tête dorée, posée sur un coussin, Elle s'est assoupie, lasse, parmi ses rêves, Attendant que demain, Phoebus aussi se lève.
Le soir est embaumé, et couvre sa poitrine, Dont se meuvent les seins liés à ses soupirs, Et la soie, rétrécit, sous l'haleine lutine, Des elfes au sang chaud, et du plus doux zéphyr.
Je contemple son corps dont l'âme s'évapore, Espérant y trouver réponse à mon désir, Mais ne trouve jamais, en aucun de ses pores,
Ni lave des enfers, ni l'eau du souvenir. Repose, Ô toi, dormeuse, en ton profond mystère. Mes yeux veillent sur toi, comme ceux d'une mère.
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