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Accueil >> xnews >> La morte souffrance - Poèmes - Textes
Poèmes : La morte souffrance
Publié par Anne-Pasca le 11-05-2015 00:20:00 ( 791 lectures ) Articles du même auteur



Des tremblements prolongent
Une morte souffrance
Un dédale incongru
De pensées souterraines

Sans volonté, je gratte
De vieilles plaies usées
Et le temps se morcelle
Autour de trous béants

Débroussailler la nuit
Eteindre à tout prix
Ce silence qui ricane
Dans l'espace de granit

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
EXEM
Posté le: 11-05-2015 00:57  Mis à jour: 11-05-2015 00:57
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
 Re: La morte souffrance
Un poème dur et fort habile et qui, pourtant, aurait pu devenir un diamant s'il avait été un peu plus poli. Je pense surtout à la dernière strophe qui contient les mots qu'il faut mais manque de pieds. Une quatrieme strophe eût été souhaitable
emma
Posté le: 14-05-2015 22:09  Mis à jour: 14-05-2015 22:09
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: La morte souffrance
Je me retrouve assez dans ce poème !
ce dédale incongru de pensées souterraines : voilà qui me parle.

Merci pour le partage
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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