ESPACE TEMPS
Dix ans, déjà ! Mais où étais-je, tout ce temps ? Je ne me souviens plus ! Pourtant cette époque est, me semble-t-il, bien longue Pour que je ne m'en souvienne plus ?
APRÈS UN TEMPS DE RÉFLEXION !
La réalité c'est que j'ai enfoui le contenu de ce cycle, Hérité d’un temps, offert par les mânes ! Cette période a été bannie par ma mémoire, Lieu, où siègent les archives d'un vécu, qui ne veut plus être souillé ; Il est vrai que ce temps, que cette parenthèse, Est à évincer de ma vie !
Ce temps, mort, qui m'a mystifié, M'a, très vite, projeté dans des situations devenues irrémédiables ; Me faisant perdre le peu de bon sens que j’avais, Faussant mes repères Et altérant mes jugements. Par frustration, ces situations je les ai appelées : " les dérives de la vie " ! Ensuite, j’ai proclamé haut et fort, qu’elles étaient le signe de la malchance !
Je me devais de faire front ! Alors, pour survivre à ce conflit interne, J'ai vécu une vie, vide de sens ; Des aventures – sans intérêt–, Des projets – qui n'en avaient que le nom –, Des amours – sans profondeur ni écho – Je n'ai rien su faire d'autre que de me berner, de tricher Et, me mentir n'a fait qu'à approfondir les blessures causées par ce manque de résolution !
J’oublierai, définitivement, les raisons de cette extinction partielle, Que j’appelle fuite ou petite mort, Lorsque je verrai dans le miroir Les blessures de mon vécu se cicatriser. Laissant ainsi, mes lèvres dessiner un large sourire Qui retournera cette image aux couleurs inversées, qu'est ma vie !
2)
L'OPPORTUNITÉ D'UNE VÉRITÉ INTEMPORELLE ;
Là , Il n'est plus question de faire du nombrilisme à tout va, De ressasser mes petits tourments, De regarder le monde, auquel j'appartiens, comme une plaie béante Qui m'amène, petit à petit, vers une paranoïa dévastatrice ; Attitude qui a dirigé, jusqu'alors, mon existence !
AUJOURD'HUI,
Je viens de faire un pas de l'autre côté de l'horloge du temps, Ici pas de chiffre, pas d'aiguille, pas de trotteuse, pas de sonnerie, Qui gèrent et qui affectent ma vie ! Je suis sûr que l'esprit tourmenté, que j’étais, ne vagabondera plus Dans le couloir sibyllin du doute et de l’équivoque.
Désormais, je vivrai en étant relié à l'être cher ; Certains diront, que je suis fou ! Peut-être bien ! Mais peu importe, seul compte ma foi, La foi que j'ai en moi, en l'autre, en l'amour et en cette nouvelle vie ;
J'accueillerai cette nouvelle philosophie Comme une énième chance, De croire que rien n'est plus beau que la vie !
La vie n'a-t-elle pas, toujours eu, un petit temps d'avance sur la mort ? Si, bien sûr ! Alors, je garde la foi en ma vie !
Marco
Eh bien, tout ce blabla en partie 2, ça me fait mal au c.. Comment ai-je pu parler de foi en la vie ? Mes larmes d'aujourd'hui en rient ; Avais-je fumé, bu, ou pire encore bu et fumé ?
Perspectives de vie avec un être relié à moi : mais c'est d'une connerie sans nom. Mais quel con, je suis !
Quant à mon miroir, je n'y vois qu'une larme qui se fait perfuser pour être réhydratée. Et moi, chaque jour qui passe, je meurs un peu plus !
Marco
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