Ce matin, de la souffrance, je me fais une idée,
Elle me prend, elle me tenaille dans sa panacée.
De cette idée ou de sa suite que faut-il en penser?
Doit-elle toujours mon âme accaparer,
Et faut-il, que ma vie durant, j’en sois le prisonnier,
Ou vivre seulement avec cette unique idée?
Rester prisonnier de la souffrance, de son idée,
Ce n’est vraiment pas une bonne idée.
Ah que voulez-vous que je vous dise, j’en suis obsédé.
Ah, tiens ! Ne voilà-t-il pas que je l’ai déjà oubliée,
De vous écrire à son sujet m’a bien aidé.
Ne le croyez pas ! Je ne m’en fais pas une idée ;
Ce n’est peut-être simplement qu’une pensée!
De la pensée à l’idée, me direz-vous, il n’y a qu’un pas, qu’une idée!
SI vous le voulez bien, laissons là dans le champ des idées,
Ainsi, sans doute, tout sera plus simple et facilité.
Aidez-moi à m’ôter l’idée de vouloir m’en prendre à cette idée.
D’aucuns diront sans doute que je suis névrosé,
D’autres peut-être que ma table est arrosée,
En fait, non ! Eh ! Je n’ai que de la suite dans les idées!