Du livre de sa vie une page se ferme,
Tendre page de garde, aimante et qui renferme
Tout ce qu'il a appris, ses espoirs et ses doutes,
Les avis paternels qui jalonnaient sa route.

Son père à lâché prise, son esprit est ailleurs,
Sa vie depuis longtemps, ne consultait plus l’heure
La destinée, à deux, paraissait supportable
Mais quand il n’y a plus, qu’un couvert sur la table………………

Celle qui partageait ses doutes et ses plaisirs,
S’était vue, bien trop tôt, se faire dessaisir,
De son âme, partie rejoindre ses aïeux.
Jamais il ne pensait un jour lui dire adieu…

Inéluctablement, le temps nous fait misère,
Implacable constat, que la perte d’un père,
En charge de l’histoire, ultime coryphée,
D’un roman de famille, à jamais paraphé