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Poèmes confirmés : Mort-né
Publié par Marco le 20-04-2015 14:24:36 ( 930 lectures ) Articles du même auteur



Mort-né


Chaque corolle s'épanouit ainsi qu'un amour ;
La voix s'éraille comme un corps que l'on malmène,
Mélodie enivrante et pitoyable gêne,
La lune est lumineuse et sinistre comme le désir d'un jour.


La voix s'éraille comme un corps que l'on malmène ;
Mes mains comme la soie effleurent tes seins de velours,
La lune est lumineuse et sinistre comme le désir d'un jour,
Naît la pénombre et chantent les sirènes !


Mes mains comme la soie effleurent tes seins de velours ;
Les sens s'éveillent comme le temps s'égrène,
Naît la pénombre et chantent les sirènes,
Sibylline est la nature du parcours…


Les sens s'éveillent comme le temps s'égrène ;
Dépêchons-nous ! L'instant s'enfuit mon amour,
Sibylline est la nature du parcours.
Un moment de doute envahit la scène…


Dépêchons-nous ! L'instant s'enfuit mon amour,
Range ton cœur dans ce coffret d'ébène.
Un moment de doute envahit la scène,
L'immédiat est en souffrance et en appel au désamour.


Range ton cœur dans ce coffret d'ébène,
Ferme cet écrin à double tour,
L'immédiat est en souffrance et en appel au désamour.
Entends-tu en écho le rire des hyènes ?


Ferme cet écrin à double tour,
Ma passion s'éteint et meurent les sirènes,
Entends-tu en écho le rire des hyènes ?
L'opale n'a plus de vertu, l'Amour se désuni de toujours.


Ma passion s'éteint et meurent les sirènes,
Mon cœur s'épuise, adieu les belles-de-jour.
L'opale n'a plus de vertu, l'Amour se désuni de toujours,
C'est un temps conquis par la gangrène.



Marco

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Ermite
Posté le: 20-04-2015 15:01  Mis à jour: 20-04-2015 15:01
Plume d'Or
Inscrit le: 31-03-2014
De:
Contributions: 1652
 Re: Mort-né
J'aime beaucoup.
Et cette manière de répéter d'une strophe à l'autre
Je ne suis pas très doué pour l'explication, mais bravo, bravo.
Amitiés, Louis.
EXEM
Posté le: 20-04-2015 18:30  Mis à jour: 20-04-2015 18:30
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
 Re: Mort-né
Genial! Je n'ai que ce mot à la bouche qui retombe sur toi, mon cher Marco. Mais, c'est le premier mot auquel j'ai pensé en terminant ma lecture. Comme l'Ermite, j'aime ces entrelacs de vers. Ils créent une résistance à la pénétration du sujet. On y avance pas à pas, on s'y glisse, on s'y infiltre. Et toujours on a l'impression de voir la vérité profonde reculer après nous avoir appelés.
Sans parler, naturellement, de la beauté languissante que cette forme de poésie laisse dégager. On est ébloui et, je dirais presque, aguiché, par ces serpents de vers..
Oui. Vraiment, Marco, mon frère d'âme, tu as fait fort. Il est evident qu'écrire un poème de la sorte exige beaucoup de talent. On y court le risque de s'enterrer dans la forme, et pour s'en sortir, lui sacrifier le sens. Ce n'est pas ton cas. Tu as su y faire.
Encore un detail important : dans tout ce cauchemar de creation, tu nous a pondus de très beaux vers. Je n'en citerai qu'un seul : Un vers de vérité devant Juge et Justice :

"L'immédiat est en souffrance et en appel au désamour. "

Merci.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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