Jugement ultime
Son regard était creux, vidé de sa lumière, Il regardait la vie, maisi ne le voyait guère, Elle s’en était allée, un jour de temps mauvais Ou la parque, insolente, avait pris son aimée.
Ce choix de la camarde, injuste sycophante, Qui se pose en vainqueur de la vie, triomphante, Jamais ne s’en remis, le jugeant arbitraire, Le bon vouloir des Dieux, il n’en avait que faire.
Quel péché avait donc perpétré cette sainte, Cette épouse dévouée dont jamais nulle plainte, Faisan fi des morsures que le destin dispense, Le calme ne troublât : maintien de circonstance…….!
Elle était une femme, une mère au cœur doux Dés lors, point d’état d’âme, les enfants, son époux Demeuraient sa passion,….. et son obligation, L’homme en ce temps là , seul, faisait protestation….
Mais de tous les mentors, le temps est le plus sage, Qui use des années pour faire apprentissage De sentiments profonds, d’avisés jugements, Nonobstant les erreurs et tous les manquements.
Dés lors, quand son élue fut rappelée aux cieux Malgré sa grande peine il resta silencieux, Ce jour l’inconvenance n’était pas mise, Que ses larmes, sans cri, ce jour étaient admises.
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