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Poèmes confirmés : La vie
Publié par Ermite le 16-04-2015 08:30:00 ( 1192 lectures ) Articles du même auteur



Pas là,

Là, plus

Là. Des

Mots

Pour un

Abîme

Aspirer du

Premier balbutiement, jusqu'au dernier soupir, à vivre. Long apprentissage de la fin. Ne pas croire, croire. Ne

Plus croire, des mots pour garder raison. A chacun son évangile : Dieu ou la République, c'est donner du

Sens pour un peu d'existence et croire en rien, un acte de foi. Ne pas vivre. Vivre. Ne plus vivre. Des mots

De l'effroi

Avoir soif

De désirs

Et puis l'autre

Qui est là et

Dans lequel

On croit, qui

Est plus que

Soi. C'est

Ainsi : être

Chrétien et

Aussi "Charlie".



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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
VikThor
Posté le: 16-04-2015 10:03  Mis à jour: 16-04-2015 10:03
Régulier
Inscrit le: 26-06-2012
De:
Contributions: 43
 Re: La vie
à chacun sa croix... celle-ci se distingue des autres... j'aime bien.. amitié
Marco
Posté le: 16-04-2015 10:47  Mis à jour: 16-04-2015 12:09
Plume d'Or
Inscrit le: 17-05-2014
De: 24
Contributions: 725
 Re: La vie
Je crois en vie une faites de tolérance, de respect, d'altruisme, de partage, d'attention ;
je serais ravi que l'on ne parle plus d'hommes de couleur, de religion, de frontières.

Croix de bois, croix de fer, garde toi des dogmes aux vérités imposées et contestables !

Sujet délicat !

Merci, Louis !

Amitiés
Marco
Ermite
Posté le: 16-04-2015 11:31  Mis à jour: 16-04-2015 11:31
Plume d'Or
Inscrit le: 31-03-2014
De:
Contributions: 1652
 Re: La vie
Merci à vous deux
A chacun sa croix est une vérité
Et bien évidemment, je me garderai des dogmes
Amitiés
Louis
Istenozot
Posté le: 16-04-2015 13:41  Mis à jour: 16-04-2015 13:41
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: La vie
Mon cher frère,

Les dogmes peuvent être, sont une prison pour l'espérance et beaucoup de convictions.
Les convictions doivent demeurer libre et doivent éviter tout enfermement. C'est sans doute mal dit, mais mes convictions tournent autour de cela.

Tu sais concilier le visuel et l'auditif au service de la beauté. Te lire à voix basse et te lire à voix haute est différent. Te lire à voix haute, c'est alors que se fait la plus belle synthèse du visuel et de l'auditif.

J'ai beaucoup aimé..
Merci.

Bien fraternellement.

Jacques
Ermite
Posté le: 16-04-2015 17:23  Mis à jour: 16-04-2015 17:23
Plume d'Or
Inscrit le: 31-03-2014
De:
Contributions: 1652
 Re: La vie
Merci Jacques pour ce très beau compliment ; cela me touche beaucoup
Fraternellement , Louis
EXEM
Posté le: 16-04-2015 20:06  Mis à jour: 16-04-2015 20:06
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
 Re: La vie
Après les commentaires précédents, j'ai peu de choses à ajouter. Qu'on me permette donc de répéter que l'Ermite est le Maître de la technique visuelle qui cadre est se fond si bien avec le poème. Un poême qui d'ailleurs se résume à une Croix. Celle-ci ou celle-là, une Croix reste de qu'elle est : un symbole de foi en une idée.
Toujoursune joie de te lire, te voir, te regarder, O toi! Symbole de l'Orée.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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