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Accueil >> xnews >> La Statue - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : La Statue
Publié par EXEM le 14-04-2015 00:54:38 ( 1160 lectures ) Articles du même auteur



Un soir, dans mes songes, plongé,
Je m'enfonçais dans des allées
Où m'avaient guidé mes pensées,
Endroits sombres, déjà longés
.
Je la vis alors sous la lune !
Et tandis que l'éclat de l'une
Eclairait l'autre de beauté,
Je crus venue l'éternité.

Oubliée par le temps qui tue
Se tenait là cette statue.

Moi, qui jamais vu, ne l'avais,
Dans ma confusion, je lavai,
Et jusque dans ses moindres fentes,
De sa roche blanche, la fiente.

Après qu'eut disparu le lierre
Je me sentis bien triste, hélas.
Il ne restait qu'un peu de pierre
Et l'écho de ses derniers pas.

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Auteur Commentaire en débat
Marco
Posté le: 14-04-2015 11:27  Mis à jour: 14-04-2015 11:27
Plume d'Or
Inscrit le: 17-05-2014
De: 24
Contributions: 725
 Re: La Statue
La Statue


Sa beauté t'a fait croire à la venue de l'éternité (émotivité de l'homme prêt à croire ses désirs inconscients)
Aujourd'hui dans tes songes, l'éternité a pris la forme de cette statue (est-ce la femme)
dont tu prends grand soin.
Ton devoir accompli, ton oreille percevra son départ.

Même dans les rêveries on peut être déçu et attristé.



J'ai aimé particulièrement ce quatrain ;
L'image est instantanée, mon cerveau a pris la photo.



"Je la vis alors sous la lune !
Et tandis que l'éclat de l'une
Eclairait l'autre de beauté,
Je crus venue l'éternité."

Exem, Grand talent, humble, attentionné : une belle et grande personne.
Je t'embrasse mon ami.


Marco
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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