CORPS ET ÂME BLESSÉS
Tu erres sur un chemin sans lendemain Où les souffrances sont maquillées, Où la vie n'est plus qu'une épure.
Dans un coin de rue obscure tu relèves ta mini-jupe Offrant l'origine du monde, Aux insatisfaits du quotidien Et aux hommes en manque d'existence ; Ta bouche gourmande, elle, contente les adeptes de Saint-Claude !
Et, dans un silence entendu, Le froissement des billets Glissés dans ton bas résille, Clôt chaque passe de tes nuits sibyllines. La violence de ces corps à corps, Fruit des nuits indécentes, Blesse ton corps et viole ton âme ; Un éclair déchire l'Amour.
Cesse de vivre de manière dissolue. Cesse d'être la poupée libertine De ces tueurs de rêves, tuteurs de ton corps ; La vie se meurt entre leurs mains.
Laisse la lumière des réverbères, Témoin des vies qu’ils effacent Sans laisser de trace, Guider tes pas vers cette gare, Racine d’un nouvel horizon.
Marie, il n'est jamais trop tard pour apprendre à s'aimer !
MARCO
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