Le boulevard périphérique Abrite le bar du « Rond-point » Son calicot le revendique : Ce n’est pas le bistrot du coin…
Pas plus celui de l’angle en face Qui fait tabac : le « Carré d’as » Où ne sont ronds que la terrasse Et ses piliers de bar hélas !
Lui son comptoir enlace une anse Et sa rotonde un ciel ouvert Qui font de l’œil à mes vacances Surtout quand j’y viens en hiver
Parfois bluffé par un mirage Je m’y crois l’épiderme à vif A la buvette de la plage Sirotant un apéritif
Et j’y vois fondre dans l’absinthe La glace en cube débitée Tandis que monte d’une enceinte L’entêtant « tube de l’été ».
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