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Poèmes confirmés : Rues de Paris
Publié par EXEM le 08-04-2015 20:44:20 ( 1007 lectures ) Articles du même auteur



Dans les rues de Paris, lorsque j'avais cent ans,
Dans mon âme et mon cœur, comme cela s'entend,
Je vécus de misère et de ballons de rouge.
Dans les rues de Paris pas un passant ne bouge.

Dans les rues de Paris, les soirées de printemps
Étaient faites d'hivers, et je passais mon temps
A réciter des vers au comptoir d'un vieux bouge.
Dans les rues de Paris pas un passant ne bouge.

Dans les rues de Paris où souvent me perdis,
Et même abandonnai mon droit au Paradis
Pour une enfant jolie du côté de Montrouge
Dans les rues de Paris pas un passant ne bouge.

Pas un passant ne bouge, et j'en suis horrifié,
La main du temps perdu Paris, a pétrifié.
Je pleure maintenant, que j'en ai les yeux rouges,
Dans les rues de Paris pas un passant ne bouge.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Marco
Posté le: 08-04-2015 21:55  Mis à jour: 08-04-2015 21:55
Plume d'Or
Inscrit le: 17-05-2014
De: 24
Contributions: 725
 Re: Rues de Paris
Cette belle capitale serait-elle devenue une terre hostile pour que plus personne ne bouge ?
Chacun reste à sa place et s'occupe de son derrière.
Ce n'est plus le Paris que tu as connu avec toute ces "goguettes", un Montmartre où tous les artistes dispensaient leurs arts et toutes les mômes de Paname aux cœurs chauds.

Le Paris d'aujourd'hui c'est le lieu de la finance, des échanges commerciaux et…. de l'indifférence.

La main tendue s'est perdue à Paris. Tu es horrifié et tu pleures mais personne ne bouge.
C'est de cette façon que j'interprète ton poème (en alexandrins), que bien sûr j'ai apprécié.

Bises

Marco
Loriane
Posté le: 08-04-2015 21:57  Mis à jour: 08-04-2015 21:57
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
 Re: Rues de Paris
C'est superbement fluide, limpide et bien rythmé.

Citation :
Je pleure maintenant, que j'en ai les yeux rouges,
Dans les rues de Paris pas un passant ne bouge.

J'aime beaucoup les figures de répétitions et là on voit que L'épanalepse enrichit le rythme et l'effet poétique.
Très belle lecture
Merci.
Donaldo75
Posté le: 09-04-2015 07:39  Mis à jour: 09-04-2015 07:39
Plume d'Or
Inscrit le: 14-03-2014
De: Paris
Contributions: 1111
 Re: Rues de Paris
Un bien beau poème sur la ville où j'habite, mon cher EXEM.
Dans mon quartier, La Nation, il règne encore un peu de cette atmosphère que tu magnifies dans ces vers.
Heureusement.
Donald
emma
Posté le: 09-04-2015 14:28  Mis à jour: 09-04-2015 14:28
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: Rues de Paris
Au risque de faire un commentaire un peu prétentieux : je dirais que c'est l'un des poèmes de toi que j'ai préféré.

Amitié,
EXEM
Posté le: 09-04-2015 17:57  Mis à jour: 09-04-2015 17:57
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
 Re: Rues de Paris
Eh ben alors, des commentaires de Loréens comme vous mes ami(e)s me remplit de joie. C'est pour vous que j'écris.
Merci du fond du Coeur.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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