| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Accueil >> xnews >> Spleen - Poèmes - Textes
Poèmes : Spleen
Publié par Jeff111 le 07-04-2015 11:23:54 ( 959 lectures ) Articles du même auteur



Ciel alourdi d'étoiles,
Etrange rumeur,
Chemin perdu dans la forêt profonde.
Une aurore oblique fait frissonner les barbares
Aux portes de la ville.
Le glaive du héros s'bat sur le sol,
Dévasté par le gel
Tout se meurt dans les mornes landes
Et le dieux mauvais empoisonnent les fleuves.
De lourds sanglots tombent des cieux
En une musique muette.
Le néant se disloque en de furieux accords.

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
EXEM
Posté le: 07-04-2015 18:20  Mis à jour: 07-04-2015 18:20
Plume d'Or
Inscrit le: 23-10-2013
De:
Contributions: 1480
 Re: Spleen
Poème triste.
emma
Posté le: 09-04-2015 13:45  Mis à jour: 09-04-2015 13:45
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: Spleen
J'y vois la mort des mythes anciens. C'est beau et majestueux.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
198 Personne(s) en ligne (111 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 198

Plus ...