Fleur est la vie
Fleur est la vie Une graine s’enfouie dans le sol Bercée par les racines Elle baigne dans l’eau de pluie Fermée dans la bassine de l’innocence Bercée par les versets de la bible dans son enfance Elle se noie dans cette eau selon maman Petite fleur grandit dans le jardin d’enfant Elle rit et pleure malgré le matin ardent Des cris qui secouent l’orage Des mépris et des dégouts sauvages Elle grandit malgré les grands vents Elle entre dans cette tendance d’aller toujours plus haut Elle essai de rester humble comme un roseau Mais hélas il est dur d’avoir le cœur léger dans ce réseau Les temps de tempêtes egocentriques l’enchaînent Ces temps l’écrasent pendant que les ténèbres se déchaînent Un système qui perd ses racines éthiques Ce fait est encré dans la sève de tout le monde car c’est généalogique Perte de sens donc perte de sang? Pour moi ce n’est pas logique Des lois et projets implantés germent des migraines Cette maladie se propage en enlevant les arbres Elle pourrit les générations futures avec sa gangrène Arrivée dans la fleur de l’âge, cette fleur veut prendre son envol comme minerve Mais elle oublie qu’elle est stable Ce système la consume à tel point qu’elle rêve d’être un génie en herbe En herbe ? Pourquoi revenir à l’état d’inconscience inerte ou elle errait comme un ampullaire ? Oui ! Je parle de ce cas social qui considère cette vie comme un jeu de société Lâche, interminable et lourd Tu as beau l’arroser rien ne pousse Tu m’étonne c’est un bourgeois Toi ? Tu t’étouffe dans ces énormes boites à sardines et tu as soif de bonheur un jour Je m’allonge comme ce texte au fur à mesure que les jours passent Ici, Il n’ya que la chute qui est plus importante que l’atterrissage Donc je plie mais ne rompt pas. Ferme et unique, Mes petites fleurs, mes anges admirent ma démonstration d’équilibriste diabolique Ces petites rêvent déjà de prendre aussi leur envol tel des mésanges Mais ce n’est pas si facile car moi je m’appauvris dans le vice La terre est proche de moi un peu comme aux prémices Ce rappel creuse mon trou jusqu’à la mort Il dessine des trous dans le cerveau Cerveau ? Je dirai plutôt stigmate Oui un stigmate que j’ai traîné toute ma vie Quelle vie ? Puis-je implorer le pardon pour une vie éternelle Je crois peut être en son talent qui émerveille Ou Dois-je vivre sans penser à prendre mon envol vers l’au-delà ?
Je ne suis pas si stable que je ne le pense
Aller toujours encore plus haut avec mon ego d’idolâtre On se ressemble tous dans un sens
Toujours à la recherche de l’infinité à tout prix comme madame Rafflesia Arnoldii.
Jules Stephane
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