Âme mélancolique
Moonlight Sonata- Beethoven
En ce soir de tristesse mélancolique
Je contemple le coucher du soleil d’un œil lubrique
Ce jaune luxueux crée une jalousie maladive
Cette dernière est belle et lascive
A bord du cercueil flottant, une flamme éclaire ma poitrine
Une pluie remplie mes narines telles des tonneaux des danaïdes
Un adage me saisit dans cette ambiance moribonde
Seul au milieu de cet étang humide
Je recherche de l’or
Malgré que mon foie me tord
Je touche le fond de la bouteille d’alcool jusqu’à la mort
Touché par l’esprit de la mélancolie qui est d’une splendeur pittoresque
Mon reflet se dresse comme cette vague de plusieurs kilomètres
Peut-être mon dernier espoir
J’espère donc j’inspire
Car l’eau est source de vie
Mais elle fait dévier mon radeau
Finalement ce n’est pas un cadeau
Une douce violence dégage en même temps de tempête une éternel souffrance
Une jouissance et une explosion de silence
Mon cœur est illuminé à moitié par les rayons persistants
L'amour de la vie est-il aveugle ?
une vague enlève mon cache-œil
La vérité se dévoile malgré les grands vents
Elle me porte devant le reflet de mon tableau que j’espère voir à l’œuvre
Je me rapproche de l’horizon du coucher du soleil
Une lumière noire éclaire l’eau morne
Je cherche toujours mon orgue
Un genou au sol je suis un chevalier qui somnole dans le sommeil
Abandonner?
non pas maintenant
L’aiguille de la boussole clouée à mon bol qui sert mes réflexions
Me force à vaciller dans une étendue de déjections
Le bateau flanche
Car il est temps
Que l’ange prenne sa revanche
Et croie moi elle est étanche
Face à elle, ton cœur ne peut que se couvrir de toges blanches.
Jules Stephane
|