Bonjour Kjtiti,

J'aime le refrain qui revient "Ma Mie, si vous saviez" et le crescendo qui l'accompagne, de strophe en strophe, pour finir dans le désespoir.
Cela étant, j'ai une peu de peine avec le désespoir.

Et la musique qui court également, tout autant, de strophe en strophe.
Sur ce site, avec les poètes musiciens que l'on y trouve, il ya a de quoi créer un opéra de mots, une symphonie en ut majeur pour Loréennes et Loréens.

Je suis très admiratif de votre talent. Je vous imagine devant votre table, rieur, et les mots y arrivent aisément, tellement votre poésie est fluide.

Je vous souhaite un très bon week end pascal.

Au plaisir de vous lire encore et toujours.

Jacques

Merci : Istenozot pour ces commentaires des plus flatteurs, qui, s’ils me flattent, sont sans aucun doute excessifs.


Par contre je partage ton avis sur le fait, qu’il y a sur le site un certain nombre de remarquables poètes aux talents divers, sachant que l’OReé permet à chacun se s’exprimer, dans le domaine qui lui sied, et tu en es la parfaite illustration.


On prétend que l‘écriture est la peinture de la voix, dés lors cela corrobore ton ressenti sur les musiques qui accompagnerait les poèmes.


Merci pour ton regard et …………..ta mansuétude !!!



Amitiés de Touraine

Kjtiti,

Sincèrement, je ne pense pas être excessif. Tu as du talent, mais surtout que tes chevilles ne gonflent pas!
C'est joliment dit : "la peinture de la voix". C'est très joliment dit.
Vive les mots, vive la musique, vive la musique des mots. Les deux m'ont beaucoup aidé dans mes combats!

Et vive la Touraine, que j'aime beaucoup. Moins que la Bourgogne, mais j'assume mon chauvinisme!

Amitiés de Bourgogne.

Jacques

Cette "mie" n’est vraiment pas une bonne pâte !

Hop ! je t'envoie l'inspiration du moment :

Mamour laissez-moi donc !


Vous souhaitez l’abandon d’un cœur en pâmoison
Et de vos mots brulants vous hâtez la moisson
De ce cœur défendant au printemps des saisons
Avant même qu’un été ne murisse les passions

Vous voyez en moi Vénus épanouie
Et vous rêvez déjà à ses jours et ses nuits
Où l’astre est au lit, le soleil est son Louis
Apollon à Diane dit : la lune est à lui

Mamour laissez-moi donc ! Vos mots m’emprisonnent
Je suis la digne fille qu’Éole affectionne

Oui, je suis une enfant dans le corps d’une femme
Je suis de ces infantes en robe courtisane
Votre cœur d’éléphant barrissant des savanes
Éveille en moi la gêne où les élans se fanent

Car vous rêvez d’une Eve, Eve de plénitude
Mère des Nations, femme des multitudes
Aphrodite au doux flanc mais à la cuisse rude
Résistant aux assauts de vos sollicitudes

Mamour laissez-moi donc ! Vos mots m’emprisonnent
Je suis la digne fille qu’Éole affectionne

Immenses sont vos mains et vos bras sont si fermes
Résisterais-je au râle des ruts pachydermes ?
Mon corps porphyre périrait de votre derme
Vos sentiments font fuir telle une hydre de Lerne

N’appelez plus sur moi vos plus tendres Griefs
Je ne suis qu’une vierge au temple de Delphes
Créature démiurge, mi ange mi Elfe
Quand sauver ma pudeur, la fierté est mon fief

Mamour laissez-moi donc ! Vos mots m’emprisonnent
Je suis la digne fille qu’Éole affectionne

Emma ta réponse à mis le feu, à....... ma plume!!!


Emma, vous avez pris, pour répondre, la plume,
A ce pauvre titi, qui parfois se consume
A rechercher l’amour, impossible sou-vent
Mais la fille d’Eole, n’est- elle pas sous le vent ??

Ma Mie, que je vous laisse, cela est impossible
Vous êtes mon dessein, et de ma vie la cible !!!

En vous je vois Vénus, Aphrodite et consort,
Je ne dirai pas non, si vous avez des sœurs,
Faisons fi d’Apollon, ce prince des lumières,
Certes il fut lumineux, mais ça c’était hier.

Ma Mie, que je vous laisse, cela est impossible
Vous êtes mon dessein, et de ma vie la cible !!!

De l’enfant à la femme, la frontière est infime,
Vouloir aimer les deux, serait-ce là un crime,
Je barris dites vous, est ce raison pour rompre,
Le pachy que je suis, de douceur peut faire montre…

Ma Mie, que je vous laisse, cela est impossible
Vous êtes mon dessein, et de ma vie la cible !!!

Vous m’avouez sans fard, que votre jambe mince,
Repousse les assauts, du barde de province,
Que je me flatte d’être, mais votre ingratitude,
Jamais, n’atténuera ma lascive attitude.

Ma Mie, que je vous laisse, cela est impossible
Vous êtes mon dessein, et de ma vie la cible !!!

Immenses sont mes mains, mais a quoi servent telles,
Si jamais elles ne peuvent arracher vos deux ailes,
Souffrez mon Elfe vierge, que je garde la foi,
Dans une nuit ignée, ne serait ce qu’une fois….

Ma Mie, que je vous laisse, cela est impossible
Vous êtes mon dessein, et de ma vie la cible !!!