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Accueil >> xnews >> "Madame la marquise..." - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : "Madame la marquise..."
Publié par Ermite le 30-03-2015 08:20:00 ( 1184 lectures ) Articles du même auteur



(Un vieil air qui me revient en mémoire et je laisse venir d'autres mots...)


Dis-moi, mon bon ami
Si en ce jour
Là où j'habite
Quelque chose à changer !

"Tout va très bien Madame la marquise
Tout va très bien, tout va très bien."

Mais, comment vous dire,
Madame la marquise
L'eau entre de toute part
Et il y a tellement de vent
Qu'il faudra réparer le toit.

Rassurez-moi, mon bon ami
Les murs sont-ils toujours là ?

Soyez sans crainte, Madame la marquise
Tout va très bien, tout va très bien.

Car, même s'il pleut à Montigny-le-Roi,
Vous savez bien Madame la marquise
Que vous n'habitez pas "Trifouillis-les-oies."
Vous savez bien, Madame la marquise
Que l'on ne prête qu'aux riches
Même s'ils n'ont plus rien.

Merci mon bon ami
Je ne voudrais pas que l'on dise
Que je suis pauvre
Même si je n'ai plus rien.

"Tout va très bien madame la marquise
Tout va très bien, tout va très bien."

Car ce n'est pas pour demain
Quoi qu'on en dise
Que les pauvres auront les mêmes droits.
Ne pleurez pas Madame la marquise
Tout va très bien, tout va très bien.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Athéna
Posté le: 30-03-2015 10:10  Mis à jour: 30-03-2015 10:10
Plume d'Or
Inscrit le: 10-07-2014
De: vignes de la pettie fin
Contributions: 421
 Re: "Madame la marquise..."
Monsieur le Marquis de la poésie?...comment dire?


Par tes mots la politique aurait un parfum de poésie ? ,
Beaucoup d'honneur quoi qu'on en dise

Je vais bien, tout va bien

Et gentiment, quoi qu'on en dise...l

Le pauvre s'épuise..

Merci, merci...
Athena
Marco
Posté le: 30-03-2015 16:08  Mis à jour: 30-03-2015 16:08
Plume d'Or
Inscrit le: 17-05-2014
De: 24
Contributions: 725
 Re: "Madame la marquise..."


"V'la trois cents ans qu'ils nous promettent
Qu'on va nous accorder du pain,
V'la trois cents ans qu'ils donnent des fêtes.
Et qu'ils entretiennent des catins
V'la trois cents ans qu'on nous écrase
Assez de mensonges et de phrases,
On ne veut plus mourir de faim.

Ah, ça ira, ça ira, ça ira
Les aristocrates à la lanterne
Ah, ça ira, ça ira, ça ira
Les aristocrates on les pendra."


Même ruiné, ils sont suffisants et arrogants ;
Madame la marquise pleure, à la simple pensée
qu'un gueux puisse se chausser et manger une assiette de soupe.


Louis, il m'a plu ton poème, un goût "certain de révolution"
me titille.

Amitiés

Marco
Ermite
Posté le: 31-03-2015 11:12  Mis à jour: 31-03-2015 11:12
Plume d'Or
Inscrit le: 31-03-2014
De:
Contributions: 1652
 Re: "Madame la marquise..."
Merci Marco, pour ce très beau commentaire
Jusque dans les commentaires, tu poétises : chapeau !
Merci encore
Amitiés, Louis.
Merci aussi Athéna : on finira peut-être par trouver un politique, un peu poète , mais je crois qu'il y a du boulot
Louis.
Marco
Posté le: 31-03-2015 11:40  Mis à jour: 31-03-2015 11:40
Plume d'Or
Inscrit le: 17-05-2014
De: 24
Contributions: 725
 Re: "Madame la marquise..."
Louis,

Cette chanson révolutionnaire a été entendu la première fois
en mai 1790 (les paroles sont d'un soldat prénommé Ladré).
Ce n'est qu'une partie de la chanson;

V'la trois cents ans qu'ils nous promettent
Qu'on va nous accorder du pain,
V'la trois cents ans qu'ils donnent des fêtes.
Et qu'ils entretiennent des catins
V'la trois cents ans qu'on nous écrase
Assez de mensonges et de phrases,
On ne veut plus mourir de faim.

Ah, ça ira, ça ira, ça ira
Les aristocrates à la lanterne
Ah, ça ira, ça ira, ça ira
Les aristocrates on les pendra."

Amitiés

Marco
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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