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Accueil >> xnews >> Le rocher de la vierge à Biarritz ( tiré de "Océanes" ) - Poèmes - Textes
Poèmes : Le rocher de la vierge à Biarritz ( tiré de "Océanes" )
Publié par cuga le 03-06-2012 14:10:00 ( 1009 lectures ) Articles du même auteur





Quand l'océan rugit au rocher de la vierge,
Il montre sa puissance à la douce madone.
J'aime les rouleaux verts que l'écume submerge,
Qui vont se fracasser sous le vent qui façonne
Une mousse de mer, aux contours dentelés,
Mélangée aux embruns, des vagues qui la brise :
Le bruit sur les récifs, résonne, martelé,
Et marque le tempo sur une onde soumise.
La passerelle de fer qui rejoint le rocher,
Est à chaque ressac enveloppée de blanc :
Les lames d'un vert ardent, projettent, immaculées,
Des gouttelettes en perles de l'océan volcan.

Cuga Esterillo
( Océanes )

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Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 03-06-2012 14:43  Mis à jour: 03-06-2012 14:43
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
 Re: Le rocher de la vierge à Biarritz ( tiré de "O...
Tes mots sont des pinceaux. Les images sont là.
Magnifique.
merci
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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