Quand après ton départ, si forte ma douleur, Fit que plus rien n'y fit pour apaiser mon cœur, Ni remède, ni baume en fioles ou massage, Ni plantes du jardin du guérisseur du coin,
Ni médecine rare en un bouillant potage, Ni le fil du couteau d'un galant chirurgien, Ni les mille seringues aux aiguillons pointus, Ni les affreux sommeils aux rêves sans vertu,
Ni les flacons d'espoir, sur ma bouche, posés, Dégoulinant de blanc, de rouge ou de rosé, Ni d'une autre, un baiser, sur ma lèvre ennuyée,
Ni d'une arme, un canon, sur ma tempe appuyée, Ni mes pleurs sur la tombe où repose ton corps, Ne put pour un instant m’alléger de mon sort !
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