Mélodies mielleuses ensorcelantes, Belle musique, douce symphonie Instrument de mon cœur Lyre de mon âme Qui l’appelle et l’invoque ici, maintenant Puisse-t-elle l’entendre Puisse-t-elle la comprendre Amour infini, sentiment pur Oubli total de soi en l’autre Requiem d’un amour mort Et d’une mort d’amour Porte parole de tous les amants Qui aimant, sans être aimé Dans le noir, leur amour pleuraient Vérité sous silence, vérité blessante Pourquoi ne m’aime-t-elle point Amoureux épris et triste Amoureux seul et désolant Piètre prêtre de mon Dieu Je clame l’amour et pourtant je le fuis Piètre romantique candide Qui croyait qu’elle l’aimerait un jour Malheureux homme trompé par la beauté Trompé par ses sentiments Victime de son caractère velléitaire Pauvre homme qui ne se fait point confiance Larmes de mon cœur, tristesse de mon âme Flot magnifique, pluie torrentielle Mer houleuse, vague à l’âme poétique Et un homme assis au milieu de cette mer Que sont ces noirs beaux yeux Homme assis au milieu criant son amour au monde Homme assis au milieu pleurant sa vie Homme qui se laisse couler au fin fond de l’océan L’imaginant toujours à ses côtés Main dans la main Pauvre homme mort si bêtement Pauvre moi vivant sans son amour.
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