Citron rose (Ô ma Fortunella)
L'histoire est d'O rangée aux senteurs florentines Ô ma Fortunella, kumquat je suis envié Moule, Corse sage, tes jolies clémentines Le stupre et le sucre, c'est doux comme un billet
Mon poème à limes, en sonnet les mâtines Sonne digne d'un don d'une ode au jardinier Tu doutes que l'on sème, alors demande à Rine L'idylle est sans pépins, la fleur pousse en quartier
Je presse un beau morceau, tu rougis ma sanguine Oui mon coeur Valence pour les vergers fruitiers Sur ce lit de six troncs, ma pulpeuse coquine Montre-moi ton héxose où ton corps su crier
Et ton nectar glamour, je l'aime tangerine Au Café des oiseaux sous les bergamotiers Moi serein sur citrus, toi connectée, serine : «Vos bras en corbeille, monsieur si vous osiez !»
De quel bois me chauffe cette fille mutine ? Et quand je la cueille, j'ai la main au panier Audacieux le zeste, zozotes-tu badine Glisse-toi nue à l'eau, c'est moi ton savonnier
Pamplemousse ton bain, nous le savons, câline Les bulles de citron flottent ensoleillées Ta peau se mordore, ange, aussi j'y vis ta mine Et tanguant des hanches, tu as tout des voiliers
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