Souffrez que je m’excuse, pour la peine causée Par mon dernier écrit, Mesdames si j’osai, Je me flagellerai, sans un mot, sans un cri, A vos pieds, comme un chien, je resterai proscrit.
Car il en est ainsi des hommes phallocrates Pauvres mâles ampoulés, prétentieux autocrates, Qui vous bombent le torse, en se pensant Eros Et s’écroulent en pleurant, quand la vie fait des bosses.
Dés lors ils ont beau jeu, sans façon, de trouver La douce âme accueillante et apte à éprouver, Un peu de compassion, beaucoup de tolérance Pour l’hardi étalon, en période d’errance.
Car il en est ainsi depuis Adam et Eve, L’hégémonie des hommes, en fait, n’est rien qu’un rêve Les femmes ont le pouvoir, et savent en jouir, Feignant de l’ignorer, pour mieux nous en proscrire.
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