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Poèmes : Trahisons
Publié par plouf-17 le 18-03-2015 17:20:00 ( 733 lectures ) Articles du même auteur



Petit j'étais un enfant solitaire
tout le temps seul contre ce mur de pierre
personne venait me voir ni me parler
dans une profond motif je me cachais

Le silence fait un bruit assourdissant
Et le vide prend toute la place
Alors viens, prend ma main et chuchote moi
Ces mots qui recouvriront ce néant

Si tu restes, restes pour toujours
Si tu pars, alors vas-y et cours
Si tu parles, sois bien sûre de ce que tu dis
Car être là était c'que tu m'avais promis

Tu m'avais pourtant tandis cette main
Nous deux nous ne craignions absolument plus rien
Et un jour ta main à glissé de la mienne
J'ai alors ressenti la plus immense des peines

Depuis je t'ai toujours attendu
Mais enfaite tu n'es jamais revenu
Tu m'as lâchement abandonnée
J'ai cru que toute la terre allait s'effondrer

Si tu restes, restes pour toujours
Si tu pars, alors vas-y et cours
Si tu parles, sois bien sûre de ce que tu dis
Car être là était c'que tu m'avais promis

Tes sentiments j'ai essayé de deviner
A travers les rayons pâles de la lune argentée
Je crois bien que je ne comprendrai jamais tes actes
Car pour moi notre amitié était plus qu'un simple pacte

J'ai longtemps cherché la clef du bonheur
Dans chacun de vos sourire ou de vos pleurs
Et j'en ai conclu, a quoi bon espérer
Si la serrure n'a jamais existée

Si tu restes, restes pour toujours
Si tu pars, alors vas-y et cours
Si tu parles, sois bien sûre de ce que tu dis
Car être là était c'que tu m'avais promis

Parfois tout semble s'écrouler
Le monde semble glisser sous mes pieds
Alors je puise toutes mes forces pour résister
Et surtout ne pas me laisser allez

A partir d'aujourd'hui je souri et j'oubli
Je laisse de côté tout ceux qui m'ont trahis
Même si on m'a dit que c'est impossible
Je veux devenir cette personne impassible

Hypocrazy

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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